Participants: Baptiste, Christophe, Manu, Max
temps passé sous-terre: 10h
Le vendredi soir, lorsqu’il est temps de faire les kits pour être bien frais le lendemain, nous nous apercevons que les topos sont restées à Paris dans la cave de Baptiste; elles ont été sorties pour choisir les cordes au moment du départ, et jamais remises dans le tas à emmener. Nous tairons les noms des coupables… Du coup, Christophe recopie tout le descriptif, sous la dictée de Max (et vice versa). Le couché en est d’autant retardé, et nous nous levons moins frais et moins rapidement que prévu.
L’ascension de la dent se passe sans heurt, si ce n’est une petite insolation de Christophe, qui ne s’est pas méfié du soleil du matin (bien avancé).
A l’entrée, nous tombons sur deux autres groupes, mais nous nous arrangeons dès le départ, et nous ne les croiserons plus du reste de la traversée.
A quatre, tout va plus vite, surtout que nous connaissons déjà la partie supérieure, du P40 à la salle des douches. Nous passons assez vite les méandres qui nous avaient pris trois plombes lorsque nous étions plus (et que le niveau moyen des participants était plus faible). Nous mettons environ 4h pour arriver en bas du dernier puits de la lanterne, en passant par le puits de l’Ogive.
Nous trouvons facilement le départ vers Chevalier, qui est dans une sorte de crevasse à droite au sol dans une galerie, et qui est indiqué par une inscription.
La dernière partie dans les blocs, dans la grotte Chevalier, est interminable, et nous avons d’ailleurs un peu de mal à trouver la sortie, qui est plus à droite et en haut que ce que nous imaginions: à un moment, les blocs remontent complètement vers le plafond, et la sortie est remontante sur ce talus qui perce le plafond sans qu’on s’en rende trop compte de loin.
La traversée est longue, mais si l’on ne fait pas d’erreur, il n’y a finalement pas tellement de difficulté, et c’est vraiment un grand morceau de spéléo.
Pour finir, une petite vidéo:
Vidéo
