Participants: Pierre, Max, Laurent, Baptiste
Mercredi soir : route
En dehors des quelques bouchons habituels de la sortie de Paris, la route était plutôt calme.
Jeudi : L’aven du Bateau (roc rouge, nord du camp militaire)
Temps passé sous terre : 4h
L’entrée n’est pas trop compliquée à trouver en suivant le descriptif, si ce n’est que le chemin de terre s’estompe de plus en plus vers la fin. On peut garer la voiture au bout, dans le champ, à quelques mètres du trou.
Joli trou, assez sympa et varié, parfait pour apprendre à équiper. Prévoir deux AS pour amarrage en plafond au-dessus du puits équipé d’une échelle d’arceaux. Nous avons mangé debout dans la grande salle allongée. Nous nous sommes arrêtés presque au fond, mais avant le méandre, qui, d’après Fred, notre contact local, ne vaut pas l’effort.
Vendredi : Puech Nègre
Temps passé sous terre : 12h
Profondeur atteinte : -270m
La route à partir de Nant est un peu plus longue que prévue, surtout que le chemin carrossable qui mène au trou comporte certains passages fort limites pour une voiture de ville. L’entrée est facile à trouver, un peu en deça du chemin, juste après une barrière en galva pour traverser un fil à chevaux qu’on voit du parking voitures. Elle est à une cinquantaine de mètres du parking.
Tout est broché jusqu’au collecteur, et les broches sont bien placées, donc ça s’équipe tout seul. Juste sous la tête de puits du P45, ne pas louper la dev (sur broche). Nous n’avons utilisé une clé d’équipement que pour rajouter un point de main courante entre le P10 et le P11 juste après le méandre, donc prévoir deux plaquettes pour cet endroit. Également, dans le P20, il faut penduler pas mal vers la droite (étant face à la paroi) pour attraper les deux broches du premier fraco. Ensuite, il y a une broche seule qui sert en fait à une dev. Un peu de dyneema est bienvenu tout de même ici où là, pour éviter un frottement ou pour un amarrage naturel.
Le P45 (équipé par Max) est de toute beauté. Mais il faut souffrir pour être beau, et donc prévoir du temps pour le remonter.
Le Méandre des Sirènes est superbe. C’est l’archétype du méandre. Il se franchit bien à condition de rester au fond pendant tout le parcours, à l’exception de 5 ou 6 mètres où il faut remonter. Pour les repérer : il y a un endroit un peu sableux où on a envie de remonter, mais il ne faut rester bien en bas, puis juste après, il faut effectivement remonter. En haut, il y a un morceaux de rubalise, où le méandre part vers la gauche. Trois ou quatre mètres plus loin, il repart vers la droite, et il faut déjà redescendre dans ce tournant (nous avons perdu 20 mn à rester en l’air à cet endroit).
Alors que Pierre équipait la série de puits après le méandre, Fred,, que nous avions contacté pour renseignements, nous a rattrapé pour nous serrer la pince, parler torchons et il est remonté aussi sec pour attaquer son boulot de nuit (il y en a qui ont la caisse…).
Nous avons remonté le collecteur vers l’amont jusqu’un peu après le chaos rocheux, sans aller plus loin faute de temps.
Samedi : Cabanes de Saint Paul
Temps passé sous terre : 3h40
Très jolie approche en venant du Causse par le Vala du pas de Jaux. Compter 20 mn de marche d’approche. Malgré un printemps bien avancé, pas mal de chauve-souris au plafond, mais uniquement dans la partie troglodyte, ou juste après. Jusqu’au chaos rocheux, c’est une bonne grotte d’initiation. Par contre après, ce serait un peu long pour une première fois, et sans grand intérêt. Le parcours dans les blocs n’est pas toujours évident, et assez glissant. Une fois rejoint le collecteur, on marche vite jusqu’au siphon, précédé d’une petite escalade entre deux murs.
A part ça, on a bien mangé. Pierre nous a mijoté quelques bons petits plats, toujours accompagnés de sa traditionnelle salade. C’était presque diététique.
Concluons par la phrase du week-end, prononcée sans arrière pensée par un Laurent pensif devant les longueurs de cordes : « Ça paraît toujours plus long à la verticale qu’à l’horizontale. Et c’est vrai pour tout. »
