Initiation musclée à la dent de Crolles

Participants

  • SCL: Baptiste, Christophe, Rudy, Pierre, Dany, Wahab
  • Initiés: Roxane, Bastien, Samir

Temps passé sous terre: 12h30

Gîte: gîte des Clarines – Saint Pierre en Chartreuse

Samedi : Boucle Guiers-Guiers par le solitaire et l’escalier bis.

Début de la marche d’approche à 11h, Entrée dans la grotte vers 12h. Sortie vers 0h30. Retour aux voitures vers 1h30.

La route forestière entre Perquelin et le parking de départ de la marche étant bien gelée, nous nous garons dans Perquelin, un peu n’importe comment, faute de place.

Initiation tonique pour Bastien, Roxane et Samir. Mais ils sont sportifs, on nous a dit. 

La spéléologie commence avec le réseau sanguin, qui met tout de suite dans l’ambiance, avec ses rampings bien bas de plafond. 

Pour la remontée du puits Pierre, nous plaçons justement Pierre au premier fractionnement, puis Dany au niveau de la dev sur une seconde corde. Samir préfère les problèmes informatiques que les manipulations de corde. Baptiste les extrait du puits en haut avec une petite photo pour la postérité. Tout cela se déroule parfaitement, mais une première remontée, c’est toujours long.

Dans le puits Pierre:

Nous décidons ensuite de passer par la galerie du solitaire, ce que le groupe de tête avec les initiés fait, mais Wahab, Rudy et Christophe foncent tout droit par les tritons, puis tournent dans le solitaire; bref, n’importe quoi. Ils rejoignent tout de même en bas du puits banane le reste du groupe, qui ne s’est pas arrêté pour bouffer, mais a bouffé tout de même.

Dans le puits banane :

La cascade rocheuse est équipée en fixe mais nous l’équipons en double pour pouvoir aider les initiés au niveau de chaque monopoint, où chaque initié peut s’exercer à installer son descendeur. Là aussi, Samir préfère les problèmes informatiques. Nous y passons tout de même un bon moment. Dany y prend quelques photos, toujours pour la postérité. Christophe déséquipe la seconde corde sans clé d’équipement, mais finalement si.

A la cascade rocheuse :

Après le puits du cerf, nous prenons l’escalier bis en l’équipant du rappel, c’est mieux. 

L’escalier bis :

Dans le collecteur, les marmites sont toujours aussi belles, et Dany nous fait son show habituel à piscine.

Le méandre nous en remet un bon coup dans le timing, il est tout de même un peu pénible à franchir quand on n’est pas habitué, surtout qu’on ne sait jamais trop s’il faut être en haut ou en bas. Souvent en haut tout de même. Bastien, qui est un garçon posé, réfléchit précisément à chaque pas où il doit poser le pied. C’est bien, mais au bout du nonantième, ça commence à prendre un peu de temps…

À la remontée du P12 juste après la plage, certains commencent à mollir un peu (Samir préfère toujours les problèmes informatiques), ce qui n’améliore pas notre timing. Pareil dans le P10 qui suit, qui démarre dans une goulotte.

À la désescalade non marquée sur la topo mais mentionnée dans le descriptif et qui arrive dans la galerie post-siphon, nous installons la corde, qui se coince lors du rappel de corde. Christophe remonte en escalade pour la récupérer.

La suite jusqu’à la cascade Elisabeth, renommée Cascade Claudine par Christophe (sans-doute une de ses anciennes conquêtes) semble interminable. Le rappel guidé est passé sans encombre, mais il vaut sans-doute mieux y mettre sa longe longue pour ne pas avoir de mal à se décrocher en bas.

Le labyrinthe est franchi sans erreur, mais tout de même, comme l’éternité, c’est long, surtout vers la fin.

Le Guiers est complètement à sec, ce qui permet à Christophe, Dany, Rudy et Baptiste de descendre par la partie habituellement siphonnante pour sortir du réseau, doublant prestement le reste du groupe en train de passer sagement hors crue.

La descente aux voitures se fait sans encombre mais avec précaution à cause de la neige. Nous avons failli voir Christophe rentrer à poil en peau de renne, mais finalement non.

Bravo aux initiés qui ne s’en sont pas mal sortis du tout; c’est tout de même une initiation musclée. Roxane s’en est sortie haut la main, mais elle triche un peu, c’est une escaladeuse confirmée. Du coup, on ne peut pas trop se ficher d’elle; c’est un peu dommage mais c’est comme ça.

Des pâtes carbonara au nylon brûlé et une bonne bière nous attendent au gîte. Bastien, notre belge, n’en boit pas, à la surprise et à l’indignation générale. Nous allons nous coucher à 4h du matin… 

Dimanche

Lavage du matos dans la rivière, vite fait mal fait, pendant que Pierre et Roxane nous mitonnent une petite dinde basquaise indienne avec du riz.