Visite du Scialet de Plongeurs

Ce dimanche 1er février, nous montons à Lans sous une petite neigasse pour faire une visite de courtoisie au Scialet des Plongeurs (l’origine du nom est plus qu’étrange). Comme d’hab, Chrisitian l’a sorti de son chapeau, et après un repérage avec Luccio, en a ouvert l’entrée. La dernière publi date du Scialet 1999, par les gonzes du CAF (Christophe Arnoult qui y a fait plus de 50 sorties) et arrêt sur lassitude. Le trou est décrit comme une suite d’étroitures plus ou moins élargies, … Après une montée bien raide dans laquelle je paye l’abus de bonne chair du samedi soir, nous arrivons au trou, qui collecte manifestement l’eau de ce qui fut un cirque glaciaire. Le coin paraît assez valable. La descente dans le trou n’est jamais très large, et nous mène rapidement à une trémie stabilisée à grand renfort de planches, de bastaings et de chandelles. Le travail a du être titanesque vu la quantité de pierralle déplacée. Hélas, après 15 ans le bois a beaucoup faibli et est sérieusement attaqué par les champignons. Nous devons faire extrêmement attention pour ne pas le briser, car il retient miraculeusement des pierres de toutes tailles. La pente est très raide et un éboulement serait très très dangeureux. Cela ne fait qu’une dizaine de mètres, mais c’est très impressionnant. La suite est un méandre qui plonge vite, mais qui frotte de partout. Je me dis que la remontée va être rude. Nous arrivons enfin dans une belle salle percée d’une cheminée mondmilcheuse en bas mais par ailleurs fort belle et bien calcifiée. Le P13 est équipé, et rapidement descendu, puis après un petit méandre un autre ressaut également équipé mène à l’arrêt de nos prédécesseurs, vers -85., après une petite vingtaines de mètres de méandre dont le gabarit est vraiment limite.
De plus, le courant d’air bien présent en haut du P13 est bien réduit à cet endroit.
Bref, reprendre ce trou nécessiterait trois ou quatre séances d’aménagement pour rendre le chantier accessible en toute sécurité. Vu la tête du bout de méandre qui marque l’arrêt de nos collègues, la motivation n’est pas là, …
La remontée est plutôt pénible, et nous sortons après 2h et demi un peu rincé.

Vu les autres chantiers que nous avons sous le coude, en particulier celui du TA30 pour lequel une décision s’impose, ce trou a sans doute reçu sa dernière visite de notre part !