Un spéléologue doit savoir comté

Participants: Manu, Pierre, Max, Christophe

 

Départ à 3 de Paris, nous retrouvons Christophe quelques heures plus tard à Dole où il est arrivé en train. Nous arrivons dans la soirée à Arsure-Arsurette enneigé. Vu qu’il n’est pas trop tard, on fait les kits le soir. Le gîte est correct mais y’a trois lits deux places pour 4. C’est Max et Manu qui dorment ensemble.

 

Le lendemain, on part pour la Baume de la Favière. Après quelques hésitations sur des barrières canadiennes qui disparaissent, on se change et on part à pied. Il faut un petit peu de temps pour trouver l’entrée du trou au milieu de la neige.

 

Christophe équipe, il passe une première fois devant la lucarne du puit Arsène puis remonte avant de s’enquiller dedans. On enchaine les P27, P23… c’est dans le P16 que l’on se rend compte qu’on manque de corde. On met la 8mm qui devait servir pour atteindre le fond. Après le P9, nous arrivons à une étroiture fatale pour Max qui restera là à attendre le reste du groupe. Christophe finit l’équipement jusqu’au puit des canaques. Nous faisons la pause déjeuner avant de remonter. Manu déséquipe le début puis c’est Pierre qui prend la suite. On repasse l’étroiture et retrouve Max. Ce dernier commence à remonter avec 2 kits.

 

Christophe : « Manu, tu attends Pierre, vous échangez de kit puis tu pars avec la corde qu’il déséquipe dans ton kit ».

Manu : « OK ».

Christophe remonte le P16.

Christophe : « Libre ».

Manu : « OK ».

2 min après

Christophe : « Manu, t’as échangé ton kit avec Pierre ?« 

Manu : « Ben non, j’suis parti… faire 2 choses en même temps c’était trop ».

 

Mise à part ça, la remonté se déroule bien. Max en tête avec 2 kits suivi de Manu (passé devant Christophe qui a attendu Pierre pour lui laisser un kit vide pour déséquiper), Christophe et enfin Pierre. La sortie donne lieu pour certains à quelques chutes de neige pas tout à fait naturelles.

 

On rentre au gîte pile pour prendre une bière devant la seconde mi-temps de France-Afrique-du-Sud. Repas pâtes bolognaises puis couché.

 

Devant le manque d’enthousiasme pour tenter de trouver la baume à Belard dans la neige le lendemain, nous faisons juste un tour à la fruitière. Après nous être longuement interrogé, nous préférons ne pas prendre de fromage pour le président qui ne rentrera que dans longtemps alors que le comté ne se garde pas (mais on a quand même vraiment pensé à lui). Après avoir lavé de gîte, nous nous dirigeons aux sources de l’Ain où nous lavons le matos puis nous repartons sur Paris.