Tonnerre de Brest, re-suite

L’inspiration commence à manquer pour le titre, car c’est la 5ième séance cette année si j’ai bien compté.
Bref, samedi 13 novembre au matin, rdv chez Tartin pour le café, puis direction Sassenage ou nous chopons Christian et Marie, direction Lans.
Il fait très chaud, ce qui nous inquiète, car le courant d’air risque d’être faiblard.
Il y a un peu de neige mais sans plus à l’entrée du trou. Tout est en train de fondre, nous sommes en t-shirt et avons pris une suée à cause de la chaleur. J’ai amené l’appareil photo, car cela fait bien longtemps que je côtoie ce trou, et n’y ai fait aucune photo encore. J’ai pris le petit pied et tout, la totale.

La descente vers la chantier se passe bien, et les quelques passages foireux sont si courts que ce n’est même pas la peine d’en parler, car j’ai encore en tête la sortie à la Dent de la semaine passée. Je prends quelques photos sur le chemin, mes braves collègues donnant l’échelle (et non la corde, ouarf!). Tartin, dernier à avoir gratté passe en tête pour voir le résultat de son dernier tir. Chistian suit, je patiente dans un petit élargissement du méandre. Être à 3 n’a pas trop d’intérêt là, mais bon, ça permettra de tourner, et on peut toujours jouer de la massette. Tartin perce 2 trous, et en l’absence de courant d’air flagrant, Christian et moi reprenons la route de l’entrée du méandre. Et en effet, il faut sortir du méandre pour ne pas être piégé. Nous devons patienter de l’ordre de l’heure afin que les gaz se dissipent. Ceci qui nous permet de penser à la mort de Louis XVI et de discuter de tout et de rien (surtout de rien). Nous avançons assez bien et faisons en tout 9 trous et 3 tirs, sachant que nous n’avons pas été voir le résultat du dernier, les gaz étant toujours aussi long à s’évacuer, et que nous en avons assez accumulé comme cela dans nos petits poumons.
Nous sortons en faisant moult photos, car nous n’avions pas encore eu l’occasion d’en faire dans ce trou qui est tout de même de belle facture. Cela prend un certain temps, et nous permet de sortir sans trop donner de nous même à cause des temps de pause !
Nous sommes dehors vers 17h15, le soleil commençant à se coucher sur le Vercors est de toute beauté. Nous arrivons à l’auto juste avant la tombée de la nuit, pour une arrivée à Saint Nazaire juste avant 19h.