Déséquipement du P4 au dessus du pas de la clef

La fin du P4 ayant été atteinte par Christian et Tartin il y a 3 semaines, il restait à en faire la topo et le déséquipement. Benoît ne connaissant pas le trou et étant moi-même motivé pour clore l’affaire, nous décidons tous les deux d’y aller ce dimanche 3 octobre.
Louccio se propose de nous rejoindre à l’entrée du trou dans l’après midi afin de nous aider à descendre le matériel, car il y en reste pas mal en surface et dans le trou, et ce sera ainsi l’occasion pour Cathi de franchir le pas de la clef.

Rendez-vous est pris avec Benoît qui me voiture. Nous passons devant chez Christian qui est au Tonnerre de Brest avec Tartin, répartition osée des charges.

Nous montons sous le soleil et trouvons le trou grâce au balisage en place, j’aurais été bien infoutu de remettre le pied dessus sans celà !
Après une rapide croute et une gorgée d’eau, nous entrons sous terre vers 10h.
PA030018.jpg
Benoît passe devant et joue le rôle de secrétaire en notant les données et faisant des croquis, et j’effectue les mesures au lasermetre et shuunto en le visant. La vitesse de progression est variable, mais finalement assez rapide et il n’y a pas de mesure inférieure au mètre, ce qui est remarquable par rapport à nos trous habituels (la plus courte est de 1m10 de mémoire). Le grand puits mesure un peu moins de 25 mètres.
PA030019.jpgNous attaquons le boyau final, parcouru par un beau filet d’eau, ce qui rend les visées humides. Un passage étroit barre le passage, et donne sur une diaclase-puits calcité qui, dix mètres plus bas est totalement obstruée. Le bas du puits fait 1,5m sur 80 cm, et une petite flaque y stagne en nous narguant. Inutile de chercher une suite ici malheureusement, quelle manque de pot. Le lasermetre me lâche dans le dernier puits, Benoit fait un nœud sur la corde afin d’avoir la dernière visée. Nous avons eu chaud.
Nous remontons au pieds du puits, Benoît déséquipant et moi devant, poussant marteau et pied de biche. Je pensais trouver un kit mais il n’y en a pas, par contre il y a un sac genre « carrefour » qui contient un peu de matos de dézob et une sanglette.
PA030027.jpg
J’y fourre la cordasse en rab et tout ce qui traine, hormis le pied de biche, car il y a encore pas mal de corde à enkiter pour Benoît. Je remonte version « Pépé fait son marché » avec ce machin qui se coince encore mieux qu’un kit. Le sac morfle bien, mais tient le coup. Nous sortons sur le coup de 13h15, 3 heures après être entrés, avec une quarantaine de visées et tout le matos.
Louccio n’est pas encore là, nous cassons une croûte et chargeons les sacs, qui s’avèrent bien bien lourds. J’en frémi, d’autant qu’il faut aussi se trimbaler un gros bidon blanc bien encombrant. Heureusement, Pascal arrive alors que nous allions décoller. Il est venu avec son gros kit vide que nous garnissons joyeusement. Cathy et Cachou (le caniche à sa mémère) suivent.
La descente vers les voitures se fait sans soucis, et nous passons chez Chistian pourrir son jardin en déposant en vrac cordes et sacs.