Le 3.14 y va fort

Ce samedi 21 août, retour au pas de la clef avec 2 équipes et le beau temps cette fois. Alain, Christian et moi décollons à 7h30 de Montaud, et Tartin et Tartine doivent nous rejoindre vers 11h au fond pour prendre le relais sur le chantier.

Le but est de continuer la dezob après le puits que nous n’avions pas descendu la dernière fois.
Christian et Luccio y sont allés, et après une descente d’une douzaine de mètres, se sont de nouveau trouvé à l’étroit dans un méandre, hélas. Comme le fond du puits draine un affluent, ce qui est en fait une bonne nouvelle pour la largeur possible de la suite, la dezob se fait pour l’instant dans l’eau (1 ou 2 litres minutes).

Nous arrivons au trou ou nous enfilons les combis trempées (j’emprunte celle de Luccio), sympa.
Christian et moi descendons en tête, Alain devant faire un peu de massette et de rééquipement.
Nous arrivons au puits, et la corde est un peu tonchée par le frottement car il manque une dev et que les tirs se faisant du haut, il faut remonter dessus. Nous n’y prêtons pas plus attention que cela au premier passage. Christian fore les premiers trous en se remplissant les bottes.
Il remonte, je me mets en bas de la corde pour faire le tir et remonte les 12 mètres au pas de course pour éviter les gaz. La tonche devient inquiétante, la gaine s’étant sectionnée et laissant voir l’ame sur 5 cm.
Nous redescendons pendant que qu’Alain installe une déviation et change la corde, pour notre plus grand bonheur.
Nous réiterons ainsi 2 tirs, et avançons de quelques mètres avant d’entrevoir un ressaut en cloche dont il faut élargir l’accès. Un dernier tir et Tartin et Tartine prennent le relais.
Comme dès que l’on s’arrête de s’activer, on se pelle bien, je laisse les 3 zigotos gratter car je ne sers à rien et je me pelle, et je remonte vers la surface.
De plus les gaz stagnent un peu, et il n’est pas raisonnable de traîner trop longtemps dans le coin.
Je croise Alain peut avant de sortir, et c’est avec joie que nous retrouvons la chaleur de l’été. J’ai les mains gelée, mais elles se réchauffent instantanément à la sortie, c’est le bonheur.
Je mets immédiatement la combi à sécher en attendant que Christian nous rejoigne, peu de temps après.

Une heure après les Tartin’s remontent, après avoir vidé une batterie sur de la roche que l’eau rend difficile à percer (à cause du fait que le résidu de percement devient une boue visqueuse qui rend difficile la rotation du perfo) et un tir dont les gaz stagnent.
Ils ont entrevu le ressaut, mais sans plus, la suite au prochain numéro.