Le gros gadeau…

Présents: Baptiste, Christophe, Julia, Linda, Yves

Gite: Nans-sous-Ste-Anne

Gouffre du Gros Gadeau, Samedi (durée 7h)

Le temps étant au beau fixe depuis quelques jours, c’est l’occasion rêvée de faire le Gros Gadeau, qui est impraticable en temps de pluie.

Après le traditionnel retard à l’allumage du samedi matin et un petit déjeuner où tout le monde a appris avec stupeur que Christophe n’aimait pas le nutella, départ direction le Gros Gadeau. C’est pas très loin, Yves connaît le chemin, et on ne peut pas rater le trou.

L’arbre qui sert normalement d’amarrage naturel nous semble légèrement mort, du coup Christophe équipe de l’autre côté. Il s’aperçoit qu’il a juste oublié un petit détail: son descendeur. Heureusement, il est dans le coffre de la voiture. C’est pas du jeu, on voulait le voir descendre avec les dents. Il y a une bonne douzaine de spits en haut du puit d’entrée, tous plus pourris les uns que les autres.

Deux autres spéléologues nous doublent en équipant “à l’ancienne”, c’est-à-dire en simple amarrage, et très très vite. Très peu pour nous.

Le trou sert de perte à un ruisseau qui est particulièrement fin cette fois-ci, donc nous ne sommes même pas mouillés. Baptiste rate l’équipement hors crue qui part du milieu deuxième puit, mais tant pis, parce que justement, il n’y a pas de crue. Il y a quelques passages avec quelques vasques à contourner pour rester sec, mais Julia, qui n’aime pas rester sèche, préfère faire une figure acrobatique des plus réussies sur le dos de Christophe (je n’en dis pas plus, des enfants peuvent nous lire) pour finir les fesses à l’eau.

Petite pose sandwich avant de continuer vers le siphon. Ils ne sont pas aussi bon que d’habitude, mais on ne sait pas trop pourquoi. Il faudra mettre en place une commission d’enquète.

Christophe repart équiper un peu devant pour accélérer le mouvement. Vers la fin, il y a plusieurs passage qu’on peut désescalader parce qu’il n’y a que très peu d’eau.

Au moment de la remontée, Julia s’aperçoit qu’elle n’a pas de poignée. Hum. Christophe lui passe la sienne et remonte avec son bloqueur de pied.

Linda, elle, a décidé que remonter avec une torsière, c’est trop facile, alors elle attend le dernier puit en surface pour s’apercevoir qu’elle ne l’a pas mise, et que c’est fatigant.

La conclusion de tout ça, c’est qu’il faut qu’on vérifie un peu mieux les matos avant de descendre.

Via Ferrata, Dimanche (durée 3h)

Comme il fait particulièrement beau, nous décidons de rester en surface et d’opter pour la via ferrata de Nans.

A part Yves et Christophe, tout le monde découvre les longes spéciales via ferrata, que nous louons au gîte.

Après un court essai, Julia fait rapidement demi-tour, les machins dans le vide ou il faut se tenir avec ses petits bras au lieu d’être tranquillement pendu à la corde, c’est pas son truc.

Comme il y a un gros groupe sur la voie facile, nous décidons de prendre directement le parcours “rouge”. Malheureusement, Linda a également quelques hésitations; elle prend le premier échappatoire et nous rejoins en haut du tronçon. Par la suite elle prend confiance et finit par faire tout le reste de la via, sauf le parcours noir de la fin, qu’elle contourne avec Yves.

La via est très belle, et c’était une bonne expérience pour tout le monde, différente de la spéléo, pas seulement parce qu’on ne patauge pas assez dans la boue, mais aussi parce que le vide est beaucoup plus impressionnant.